D’où venez-vous et quel aspect de votre culture aimeriez-vous partager avec vos élèves ?

En tant qu’enfant de militaire, j’ai grandi dans de nombreux endroits, notamment dans le nord de l’Angleterre à la frontière avec l’Écosse, à Portsmouth sur la côte sud et à Aldershot au centre. Je pense que, de manière générale, les Anglais ont un bon sens de l’humour et savent se moquer d’eux-mêmes, ce qui est un aspect positif de la culture anglaise que je suis heureux de partager.

Qu’est-ce qui vous passionne dans l’enseignement de votre langue ?

J’ai toujours aimé les mots et interagir avec différentes personnes, donc je suis passionné par l’enseignement de l’anglais et cela me vient naturellement. Je pense que lorsqu’un enseignant n’est pas passionné par la matière, quelle qu’elle soit, cela se ressentira auprès des élèves.

Quelles sont vos passions ou hobbies en dehors de l’enseignement ?

Mon passe-temps préféré est de marcher avec ma Staffordshire Bull Terrier, Sasha. Nous sommes les meilleures amies. J’aime aussi créer du contenu pour les réseaux sociaux, j’aime vraiment planifier, filmer et monter des contenus. J’emporte mon drone avec moi quand je voyage et il m’arrive de brasser ma propre bière.

Donnez-nous une expression ou une tradition typique (amusante) dans votre langue.

Je trouve hilarant la façon dont les Anglais boivent autant de thé. Vous vous sentez triste ? Prenez une tasse de thé ! Vous avez froid ? Prenez une tasse de thé ! Vous avez eu un petit accident ? Prenez une tasse de thé ! Quand les Anglais disent « a cuppa », ils veulent dire « une tasse de thé ».

Quel est le mot le plus drôle ou le plus difficile à prononcer dans la langue que vous enseignez ?

D’après mon expérience en enseignant principalement l’anglais en France, je suis fasciné par la difficulté des élèves à prononcer le son « h » au début de certains mots ; c’est un véritable défi, mais ils ajoutent ensuite un parfait son « h » au début de mots où il n’a pas lieu d’être ! Je sais donc que les élèves peuvent le faire, mais il semble y avoir un blocage psychologique quelque part.

Quel est le plat traditionnel du pays dont vous enseignez la langue que vous aimeriez faire goûter à vos apprenants ?

Le curry en Angleterre n’est pas le même que le curry en Inde et n’est pas le même que le curry en France. J’aime tous les types de curry, mais le curry anglais est mon préféré.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui commence à apprendre une nouvelle langue ?

Il n’y a pas de raccourcis ou de méthodes miracles pour devenir fluide en une seule classe. Vous récoltez ce que vous semez.

Comment encouragez-vous vos étudiants à pratiquer la langue en dehors des cours ?

Je ne pense pas qu’il y ait une seule bonne méthode. Je pense que tout aide est mieux que rien, mais il n’y a aucun intérêt à se forcer à faire quelque chose que l’on ne supporte pas. Essayez différentes méthodes et voyez ce qui fonctionne pour vous. Écoutez la radio ou des podcasts, explorez des sites web, regardez la télévision ou diffusez des films et des séries sur les plateformes que vous avez. Lisez n’importe quoi ; des livres, des journaux, des bandes dessinées, des recettes…

D’où venez-vous et quel aspect de votre culture aimeriez-vous partager avec vos élèves ?

Je suis né à Cheltenham, au Royaume Uni. J’ai passé mon enfance entre l’Angleterre et la France ce qui m’a permis de bien connaître les deux cultures. Je peux aider mes élèves à comprendre les aspects culturels, politiques et économiques de mon pays d’origine.

Qu’est-ce qui vous passionne dans l’enseignement de votre langue ?

Ce qui me passionne le plus dans l’enseignement de ma langue, c’est de voir les apprenants progresser et prendre confiance en eux. J’aime lorsqu’ils commencent à s’exprimer avec fluidité, même s’ils font des erreurs, et je trouve gratifiant d’aider mes élèves à ouvrir de nouvelles perspectives culturelles et professionnelles grâce à la maîtrise d’une nouvelle langue. J’aime aussi les aider à améliorer leur prononciation. J’ai étudié la phonétique et je pense avoir les outils et l’expérience pour les aider à améliorer cet aspect souvent difficile de la langue anglaise.

Quelles sont vos passions ou hobbies en dehors de l’enseignement ?

En dehors de l’enseignement, j’aime beaucoup pratiquer le sport, utiliser les nouvelles technologies et je m’intéresse aux thèmes d’actualité en général.

Donnez-nous une expression ou une tradition typique (amusante) dans votre langue.

La ‘Cooper’s Hill Cheese-Rolling’ est une course amusante et un peu folle qui a lieu chaque année dans ma région d’origine. Lors de cette compétition, un fromage de forme cylindrique, généralement un Double Gloucester, est lancé du sommet de la colline. Les participants se lancent à la poursuite de ce fromage en courant la pente extrêmement raide et accidentée de Cooper’s Hill, qui a une inclinaison très prononcée.

Quel est le mot le plus drôle ou le plus difficile à prononcer dans la langue que vous enseignez ?

Il y a le fameux antidisestablishmentarianism (l’un des mots les plus longs de la langue anglaise).

Des mots d’apparence simple comme ‘colonel’ (KUR-nuhl) peuvent prêter à confusion car prononcés de manière très différente en anglais. Sinon, il y a les fameux ‘tongue twisters’ (phrases difficiles à prononcer) comme ‘red lorry, yellow lorry’ ou ‘she sells seashells on the seashells, the seashells she sells are seashells she’s sure!’

Quel est le plat traditionnel du pays dont vous enseignez la langue que vous aimeriez faire goûter à vos apprenants ?

Je choisirais le Christmas pudding pour son originalité et son côté festif. C’est un dessert profondément enraciné dans les traditions de Noël britanniques et des pays du Commonwealth, remontant à plusieurs siècles. Le faire goûter apprend aux élèves un élément clé des fêtes anglaises et leur donne envie d’en apprendre davantage sur ses origines.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui commence à apprendre une nouvelle langue ?

Le meilleur conseil que je pourrais donner est de ne pas avoir peur de faire des erreurs. C’est parfaitement normal et ça fait partie du processus d’apprentissage. L’important étant de comprendre nos erreurs et d’éviter de les répéter. Je conseillerais aussi de s’exposer beaucoup à la langue et ce dans des contextes différents (films et séries mais aussi infos et littérature).

Comment encouragez-vous vos étudiants à pratiquer la langue en dehors des cours ?

Je les encourage à intégrer la langue dans leur quotidien, par exemple en changeant la langue de leur téléphone ou en regardant leurs émissions préférées avec des sous-titres dans la langue cible. Je leur conseille aussi de rejoindre des groupes de conversation en ligne ou de faire des échanges linguistiques, pour qu’ils pratiquent de manière informelle et authentique en dehors de la classe.