Qui dit Noël dit forcément sapin ! Mais également… bûche, cadeaux… D’où viennent toutes ces traditions de Noël qui perdurent d’année en année dans le monde entier ?
Les cadeaux de Noël
Cette tradition des cadeaux de Noël date depuis l’époque des Romains. En effet, chez les romains, les fêtes Saturnales qui se déroulaient autour de la date du solstice d’hiver (20 au 22 décembre) étaient l’occasion de s’échanger des petits présents, notamment des figurines en terre cuite ou en cire à l’époque.
Plus tard, au XIIème siècle est apparue la tradition de « Saint Nicolas », un évêque qui, dans la nuit du 5 au 6 décembre, apporte à dos de son âne, des friandises aux enfants sages. Les enfants déposent alors devant leur porte, une boisson pour Saint Nicolas, et une carotte pour son âne.
Ce n’est qu’au XXème avec la montée en puissance de la société de consommation, que les simples friandises se sont transformées en jouets. Vers les années 1950, les grandes marques, en suivant le modèle américain, ont incité par leurs vitrines et leurs promotions, à acheter des jouets pour le 25 décembre. Depuis, c’est le Père Noël, que les enfants attendent avec impatience le soir du 24 décembre.
Quelle est la véritable du Père Noël ?
Le sapin
Il est difficile de dater avec précision le début des sapins de Noël. Ses origines germaniques remonteraient tout de même au Moyen Âge, comme l’atteste un document de 1419 conservé à Fribourg. Pour la petite histoire, le sapin n’a pas pour origine une fête religieuse mais en réalité un rite païen. Avant que Noël existe, un rituel pour célébrer le solstice d’hiver consistait à décorer un arbre, symbole de la vie et du renouveau. On retrouve donc ce symbole de l’arbre dans le monde antique et médiéval, avant qu’il ait été assimilé par le christianisme.
En France, la première référence à un sapin de Noël date de 1521 dans un petit village d’Alsace. Après la guerre de 1870, la tradition s’est fortement généralisée dans le pays et à partir de 1940, le sapin a commencé à s’inviter petit à petit dans les foyers.
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La bûche
La bûche est également associée aux rituels païens pour célébrer le solstice d’hiver et appeler aux bonnes récoltes. A cette époque, les bûches étaient brûlées afin de célébrer la renaissance du soleil. Au Moyen-Âge, la tradition voulait que les familles se réunissent lors de la veillée de Noël (appelée Yule) autour d’une bûche préalablement décorée, en train de se consumer. La bûche devait provenir de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l’année suivante.
La pâtisserie est née bien plus tard, à la fin du XIXe siècle, grâce aux œuvres de quelques pâtissiers français. Certains l’attribuent à un chef parisien en 1834, d’autres à un restaurateur lyonnais en 1860, ou à un cuisinier du prince de Monaco en 1898.
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Les décorations de Noël
Les décorations du sapin sont quant à elles d’origine germanique. Autrefois, le sapin était habillé de fruits, notamment des pommes, utilisées en guise d’offrandes. À partir du XIXe siècle, l’arbre de Noël a commencé à être décoré des boules de verre. Les premières auraient été soufflées et peintes à la main à Lauscha, petite ville de la forêt de Thuringe en Allemagne, puis dans l’Est de la France, à Goetzenbruck, en Moselle. La coutume s’est peu à peu répandue dans le monde entier à travers les 19e et 20e siècles.
Les marchés de Noël
La tradition des marchés de Noël est ancienne. Les premiers marchés de Noël auraient eu lieu en Allemagne ou en Alsace aux alentours du XIVème siècle. Cependant, la première trace écrite date de 1434 où le lundi précédant Noël la ville de Dresde en Allemagne aurait organisé un marché de Noël, ou autrement appelée « Striezelmarkt ». On ne sait pas vraiment si ces premiers marchés avaient lieu pour célébrer Noël ou bien s’ils se tenaient par hasard à cette période, mais ce qui est sûr c’est que le marché d’hiver était traditionnellement le plus important. Les artisans de la région y vendaient de la poterie, de la viande, des aliments cuits au four, parfois des friandises…
Au début du 19e siècle, la révolution industrielle avec la hausse du niveau de vie et l’émergence de la classe ouvrière a nourri la croissance des marchés de Noël. Du XVIe siècle jusqu’aux années 1990, seule la ville de Strasbourg avait un marché de Noël. En 1995, face à son succès grandissant, la ville alsacienne présente son marché dans plusieurs salons internationaux de tourisme. Dès l’année suivante, des marchés de Noël fleurissent partout dans le monde.
À l’heure actuelle, durant les quatre semaines précédant Noël (période de l’Avent) de nombreux petits chalets illuminés occupent les places principales des villes et villages du monde entier. Les marchés de Noël sont devenus aujourd’hui, de véritables événements touristiques.
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